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ZWÖLFTES ABONNEMENT-CONCERT IM SAALE DES NEUEN GEWANDHAUSES ZU LEIPZIG DONNERSTAG, DEN io. JANUAR 1895. ERSTER THEIL. Ouvertüre zu »La chasse du jeune Henry« von E. N. Mehul. Concert für Pianoforte (Nr. 4, Gdur) von L. van Beethoven, vor getragen von Herrn Robert Freund aus Zürich. I. Allegro moderato. — II. Andante con moto. — III. Rondo. Recitativ und Arie aus »Philemon und Baucis« von Ch. Gounod, gesungen von Fräulein Marie Dietrich, königl. Hofopernsängerin aus Berlin. Recitativ. II a perdu ma trace, Ah ! pauvre Philemon! Cours apres ton baiser. Moi, je demande gräce, Et je veux un moment ici me reposer. Arie. O riante nature, O jardins embaumds, Ruisseaux au doux murmure, Tiddes zdphirs, Cieux enflammds, Tout s’anime et s’dclaire A mes regards charmds. L’oiseau de branche en branche Voltige plus gaiment. Mais chut! Je l’entends, qui m’appelle, Je reconnais sa voix! Ah! perfide I ah 1 cruelle ! C’est ton dpoux fidele! D’un dpoux, qu’il est doux de rire! Si ma voix dans le bois l’attire Que l’amour en ce jour l’inspire Ce baiser doux et tendre Qu’on fait semblant de refuser C’est ä lui de savoir le prendre. ' G