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s’accrocher aux fermes longitudinales, tandis que la 4* partie inférieure est noyée à scellemenL dans l’épais seur des murs. Les arêtiers D D D D reçoivent les entretoises des parties d’angles. Enfin, d’autres entre toises horizontales P P P se rattachent aux fermes transversales et divisent en parallélogrammes l’espace qu’elles laissent entre elles. Ces intervalles sont rem plis en Poteries de 0,21 cent, de hauteur et 0,11 cent, de diamètre, qu’on a recouvertes d’une forte couche de plâtre, et on a refouillé dans son épaisseur les moulures et orneménS des voussures. Mais lorsque les planchers, indépendamment de leur propre poids, ont aussi à supporter celui d’une charge considérable qu’augmente encore l’ébranle ment produit parla circulation, il faut rapprocher davantage les armatures en fer. C’est ce qui a été fait pour le plancher d’une des pièces principales du Palais- Royal, dont le plan est reproduit fig. III. pl. 6. La longueur du plancher est divisée en trois parties par des fermes accouplées, espacées de 6 mètres environ les unes des autres. Ces fermes, réunies deux à deux par des freins hauts et bas, font office de solives d’en chevêtrure et servent de point d’appui aux fermettes longitudinales qui sont traversées par des entretoises parallèles aux fermes. Les frettes des fermes sont une espèce d’embrasse dont les deux branches sont percées d’un œil traversé par un boulon. La réunion de toutes ces pièces, dont les intervalles sont bandés en Poteries de 0,21 cent, de hauteur et 0,08 cent, de diamètre, produit une surface extrêmement résistante. Les fermes accouplées devant faire saillie au dessous des planchers et former sophite, le vide qu’elles laissaient entre elles a été rempli en Poteries de petite dimension, 0,16 cent, de hauteur sur 0,08 cent, de diamètre. Si les pièces au dessus desquelles sont construits les planchers, sont tout-à-fait secondaires, et que par conséquent, il n’y ait pas inconvénient à laisser paraî tre les parties saillantes des armatures, on leur donne un grand accroissement de force, en ajoutant aux fer mes, comme nous l’avons vu dans l’exemple du plan cher à voussure qui précède, une portion d’arc de dé charge. Ce système a été employé avec succès par M. Fontaine, pour le plancher du petit salon des Ma réchaux au palais des Tuileries (voyez fig. I et II, pl. 9) ; les entrais des fermes sont traversés par un arc qui bute contre l’arbalétrier, et dont le pied repose sur un patin en fer noyé dans le mur ; une fretle, disposée au droit de l’assemblage de l’arc de décharge, avec les deux autres pièces, et un lien qui maintient le pied de l’arbalétrier et l’arc de décharge, donnent à ces fermes une solidité extrême. Elles n’ont entre elles d’autres liens que des entretoises qui forment réseau pour le placement des Poteries. Celles qui y ont été employées ont 0,24 cent, de hauteur et 0,11 cent, de diamètre. Pour des planchers de plus grande dimension, la combinaison des fermes doit être calculée de manière à ce qu’on en obtienne encore plus de résistance, c’est ce qui est résulté de la disposition adoptée par mon sieur Fontaine pour la galerie Louis-Philippe au palais des Tuileries. Les principales pièces du plancher de cette galerie sont des fermes très solidement établies, représentées en élévation planche 10; elles consistent en un entrait, un arbalétrier, une tangente et deux arcs de décharge posés sur patins. Comme dans les fermes de l’exemple précédent, un lien embrasse l’arc de décharge; mais ici, au lieu d’être arrêté sur l’arbalé trier, il est fixé sur la tangente. La frette laplus rappro chée du point d’assemblage de l’arc de décharge avec l’arbalétrier est renforcée d’une bride verticale qui, au moyen d’un coin placé entre l’entrait et l’arbalétrier, rattache fortement les quatre pièces principales. Les grandes fermes sont au nombre de six (voyez AAA au plan de la galerie, pl. 10). Elles sont placées transversalement et deux à deux sur chaque trumeau, de telle sorte que les intervalles qu’elles laissent entre elles forment alternativement de grandes et de petites travées. Les grandes travées sont divisées par de peti tes fermes longitudinales CCC qui s’accrochent sur les grandes fermes AA par leurs deux extrémités, si elles occupent les travées milieu, ou d’un côté seulement sur les fermes AA, tandis que l’autre extrémité est en gagée à scellement dans le mur, si elles occupent les travées extrêmes. Les fermes secondaires BB parallèles aux fermes AA et s’accrochant sur les petites fermes CC, partagent en deux chacun des parallélogrammes formés par la réunion des autres fermes; enfin, des entretoises sub divisent toutes les travées en petits compartimens qui ont été remplis en Poteries de 0,24 cent, de hauteur sur 0,13 centi de diamètre. L’agencement des petites fermes CC offre cette par ticularité , que l’arbalétrier s’arc-boutant sur le talon de l’entrait est, de plus, terminé par un coude qui se divise en deux branches entre lesquelles l’entrait est tenu suspendu au moyen d’un boulon de traverse. Ce nouveau système de plancher en fer et Poteries présente cette heureuse combinaison, que les petites fermes CC, retenues d’ailleurs dans leur flexion par les fermes secondaires BB, résistent à la poussée de la contexture en Poteries et plâtre, et que dès lors celte poussée ne peut s’exercer sur les points faibles, c’est- à-dire, sur les parties de murs moins résistantes, qui surmontent les ouvertures de la galerie. Un autre système de plancher en fer et Poteries non moins résistant, et cependant d’une combinaison assez simple, a été conçu et exécuté par M. Roussel ; c’est celui qui existe dans ses ateliers de serrurerie (voyez fig. I, pl. IL) La longueur du plancher est divisée en sept travées par six fermes engagées d’un côté à scellement dans un gros mur et reposant de l’autre sur un pan de bois. Chaque ferme consiste en un entrait, une tan gente et un arbalétrier maintenus par des frettes. L’ar balétrier est soutenu par de petites décharges en fer, dont le pied s’arrête sur les coins des frettes.