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82 te rappellent l’approche de la mort: voilà encore une heure, une seconde, une par celle de ton existence terrestre qui Aient d’expirer; tu t’es rapproché de la tombe d’une heure, d’un pas Pardonnez-moi, ma chère amie, ce petit épanchement, et hâtons-nous de retourner au château de Falkcnstein. Une tour très-haute est entourée d’une ga lerie, d’où l’on apperçoit, par dessus les sommets des montagnes et les cimes des arbres, un magni fique paysage aussi vaste que varié, et même le dôme de Magdebourg. Dans la tour on voit un abîme sombre et profond, qui a servi de cachot, où furent précipités ceux qui devaient y périr, soit d’une mort violente, soit d’une mort lente et d’autant plus cruelle, par des souffrances raf finées, dont l’idée révolte le coeur, dont le récit fait dresser les cheveux et que la plume se re fuse à retracer. Que de larmes ont été versées, que de soupirs lancés, que de lamentations, que de cris de désespoir ont retenti dans ces voûtes infernales, dont l’air semble encore comme im prégné, et où l’on ne peut plonger un regard furtif, sans éprouver la terreur et la pitié! Le château de Falkenstein, dont les murs extérieurs sont tombés en ruines, a sept portes, par lesquelles il faut se frayer le chemin, à tra vers plusieurs cours. On voit par la structure «le tout le bâtiment, qu’en effet c’était un châ teau-fort presque inexpugnable, tant par sa position locale, que par tout ce que l’art de