166 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. vi. dait un hommage mérité à l’initiative prise par les charbonnages de la Grand’Combe. Cl. 50. XIV EXTRACTION. L’Exposition donnait une idée très complète de l’état actuel des installations des sièges d’extraction et des principales ten dances nées de la concentration de l’extraction en un petit nombre de sièges et de l’approfondissement progressif des mines. Le pro blème de l’extraction à 1,000 mètres, considéré, il y a peu de temps encore, comme un épouvantail, est aujourdhui résolu pra tiquement aux mines de Przibram en Bohême, dans des condi tions de production qui, à vrai dire, ne sont pas celles des houil lères. Mais celles-ci prévoient dès aujourd’hui le moment où elles atteindront ces profondeurs vertigineuses en vue desquelles le nou veau matériel d’extraction est souvent construit. Nous en rencon trerons plus d’un exemple en parcourant l’Exposition. Installations des puits. Châssis de molettes en métal. — Avec ces tendances, il ne faut pas s’étonner de voir devenir aujourd’hui d’un emploi général ce qui, en 1867, était encore l’exception. Citons par exemple l’emploi des châssis de molettes en métal. C’est à peine, dans les nom breux modèles et dessins de sièges d’extraction modernes, repré sentés à Paris, si l’on voyait encore quelques chevalements en bois. Ceux-ci deviennent en effet de plus en plus massifs, et par conséquent de moins en moins économiques, à mesure que 1 im portance de l’extraction s’accroît. La Compagnie de Terre-Noire, la Voulte et Bessèges, exposait le modèle d’un châssis à molettes en fer substitué, en 187/1, au chevalement en bois du puits Terret aux mines de houille de Lalle (Gard). Bien que ce châssis métallique ne paraisse pas spéciale ment étudié au point de vue de l’économie de la matière, cet exemple est intéressant au point de vue du sujet qui nous occupe.